Un remède à la crise : les bons sentiments?
La crise frappe durement. Depuis plus de 50 ans, rien n'était arrivé de semblable au monde hors les guerres. Beaucoup souffrent des inepties du monde consumériste et des arrogances capitalistes. Les hommes, la terre, la nature. Les valeurs chancèlent, et pas que les boursières. Mais Ne serait-ce pas pour tendre vers la solidarité? Ce serait inespéré pour nous, vos parents, ce serait espéré pour vous nos enfants. En tout cas, on en émet l'idée ouvertement, c'est nouveau. Peut-être un besoin en réponse au repli sur soi égoîste ou protectionniste, aux récupérations de tout poil, aux espoirs vains en un audelà sans repères. |
On avait appelé les années 1980 les “années fric”. Depuis, ça ne s’était guère arrangé. Beaucoup de gens n’étaient pas très heureux, mais ça ne faisait rien. On continuait. On regardait les cours de la Bourse grimper jusqu’au ciel. On enseignait aux plus jeunes à se battre. Le sport de haut niveau avait déteint sur toute une société. Pour arriver plus haut, les PDG s’offraient des coachs personnels. Et, surtout, on mettait la réussite au-dessus de toutes les valeurs. |