Les hand-balleurs français, champions du monde

Publié le par Popa et l'Equipe

Hugo, ton parrain est fier et content !
la France est championne du monde de hand-ball pour la troisième fois, après &voir gagné la médaille d'or aux jeux Olympiques de Pékin, cet été.

Et parrain Aymeric a deux raisons d'être fier : d'abord parce qu'il a lui-même joué  pour deux clubs et deux sélections régionales, et entrainé plusieurs équipes de jeunes qui ont remporté leurs championnats respectifs, mais aussi parce que le hand ball mérite mieux que ce qu'il a en France.
Voilà un sport qui apporte beaucoup d'émotions par le suspense que procurent les fins de matches incertaines, par le spectacle et l'intensité de l'engagement des acteurs, leur authenticité aussi.
On est loin du foot-ball ou pire du rugby, qui ajoute désormais le vulgaire à l'élitisme  moralisateur - j'en reparlerai par ailleurs, au risque de décevoir encore mes amis estimés- le hand ball est un sport professionnel qui a su garder un esprit amateur.
Dommage que la france ne sache pas garder ses meilleurs joueurs mieux payés ailleurs, en Allemagne ou en Espagne .
Le hand ball, comme le foot-ball est un sport saux règles simples, mais non sans tactique, ce qui lui donne toutes les chances d'être apprécié;

on pardonnera ainsi au journal l'Equipe, son titre un peu lyrique... mais aucun sport d'équipe n'adonné autant de joies et de titres au sport français.
Ca devrait en rendre certains autres bien modestes.

APRÈS L'OLYMPE, LE MONDE !
Cinq mois après avoir décroché le titre olympique, les Bleus sont devenus, ce dimanche à Zagreb, champions du monde pour la troisième fois de leur histoire - après 1995 et 2001 - en dominant la Croatie chez elle (24-19). La France est seulement la quatrième équipe à réaliser ce doublé dans cet ordre après l'Allemagne (1936, 1938), la Yougoslavie (1984, 1986) et la CEI-Russie (1992, 1993).

Une fin en apothéose : battre la Croatie, favorite, chez elle, dans sa capitale, à Zagreb : Jérôme Fernandez n'y croit pas. Il s'écroule en larmes avant même le coup de sifflet final. Cela fait déjà deux bonnes minutes que le sort en est jeté. Que la France est assurée d'un troisième titre mondial. Lui, le capitaine de cette équipe tricolore, celui qui a déjà tout gagné, décroche comme cinq de ses partenaires (Omeyer, Narcisse, Dinart, Abati et Gille) sa deuxième couronne planétaire et la vit comme la toute première des récompenses. «On les bat chez eux devant leur public, ça c'est extraordinaire. Pour moi, c'est fabuleux, je ne m'attendais pas à être capitaine, je me suis retrouvé projeté dans ce rôle. Je crois que c'est le plus beau titre qu'on ait gagné, pas au niveau de la valeur, mais s'imposer ici, face au au pays hôte... Ça ne s'était jamais vu.» Autour de lui, les Bleus se congratulent, sont montés sur ressorts, se tapent dans les mains. Les champions d'Europe et champions olympiques Nikola Karabatic, Luc Abalo, Michaël Guigou et Daouda Karaboué, découvrent eux la joie de remporter une première médaille d'or mondiale et Claude Onesta rayonne : il est le premier entraîneur à décrocher les trois titres majeurs en trois ans (Euro 2006, JO 2008 et donc, Mondial 2009). L'Arena de Zagreb, si flamboyante pendant presque une heure, reste muette devant le spectacle. Elle s'agace même, quelques projectiles sont jetés sur le terrain. Rien de grave au final, mais ses héros sont fatigués, éreintés par des Français qui leur ont gâché la fête. Et de quelle manière !

«L'Équipe de France, c'est un état d'esprit»

Sereins de bout en bout, rigoureux, appliqués : jamais dans leur attitude les Bleus n'ont montré un quelconque signe de faiblesse. «On ne s'est pas affolés, on ne s'est jamais vraiment senti menacés», explique Luc Abalo. Pas même en étant menés à la pause (12-11). Si la première mi-temps n'a été qu'un mano a mano où jamais les deux équipes n'ont compté plus d'un but d'écart, la deuxième demi-heure de jeu a été à sens unique. Avec sept buts seulement encaissés, les partenaires de Thierry Omeyer, encore grand, ont su hausser leur niveau de jeu. Discret en première mi-temps, Nikola Karabatic a retrouvé de son talent en seconde, et su garder la tête froide malgré un accrochage avec la star nationale Ivano Balic (45e, 18-18). Daniel Narcisse a lui retrouvé de la hauteur (6/6) et Michaël Guigou, auteur d'un 10/12 en conclusion d'un excellent Mondial, ont écoeuré les doubles champions olympiques (1996, 2004). Une fois n'est pas coutume, le collectif tricolore s'est appuyé sur une solide défense et sur son pilier Didier Dinart pour ruiner les espoirs de Vori et consorts. À sept minutes du coup de sifflet final, les Bleus ont pour la première fois pris un avantage detrois buts (21-19) pour ne plus jamais être rattrapés.

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M
c'est dommage que tontonparrain Aymeric n'ait pas continué dans le hand.Il aurait pu être sélectionné dans cette belle équipe de France et toucher les 100.000 euros attribués pour le titre olympique et les 45.000 promis pour le titre mondial!
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