un petit Tour et puis s'en vont.

Publié le par Popa


Toujours à la recherche de la bonne nouvelle pour donner de votre temps la meilleure image, je n'ai de cesse que de ne rien dire.
Ce n'est pas que les évènements manquent :
Tiens, le Tour de France !
Le Tour de France est parti. Très vite, comme d'habitude ! Mais tellement vite qu'un maladroit, dopé à l'EPO, s'est fait prendre. Ce n'est pas le dopage qui est maladroit, dans le cyclisme, c'est de se faire prendre!
Car le cyclisme c'est dur, vraiment dur.
J'ai pu le vérifier dans les années 90, quand je suivais pour le compte du Crédit Mutuel, les courses que nous sponsorisions (4 jours de Dunkerque et ses monts Cassel ou des Cats), Tour de l'Oise et ses vents de face, et même étape du tour de France avec Manou et Aymeric , fiers et gênés de fréquenter les stars de l'époque dans des conditions "champagne à toute heure". Comme quoi, il n'y a pas que les coureurs que se dopent.

Autrefois, quand j'avais 8 ou 10 ans, nous pariions avec vos arrières grands-parents ( Raymonde et Charles) sur les coureurs. Chacun établissait une liste de 10 coureurs, en faisant attention à leurs capacités au sprint, en montagne ou contre la montre, car les paris portaient sur le gagnant de chaque étape, le second et le troisième.
Si le nom de ces gagnants et placés figurait sur sa liste, le parieur gagnait respectivement 20, 10 ou 5 centimes, versés par les autres !! Bon, vous dire que ce n'était pas la fortune à la fin des vacances! mais simplement la passion, les débats et le suspense à chaque arrivée d'étape que nous écoutions à la radio.
Pour mémoire, c'était dans les années 57/60, les idoles de l'époque étaient un luxembourgeois Charly Gaul, le normand Jacques Anquetil ou l'aigle de Tolède * (Tiens comment s'appelait-il??? laissez votre réponse dans les commentaires ... le premier qui trouve gagne 20 centimes... allez, 20 c d'euros !)

Aujourd'hui, ce sont des australiens, des norvégiens, danois, des kazakhs ( à non, ceux là on les a virer) qui viennent se doper sur notre Tour. 
Mais reste toujours une chose magique : les images d'hélicoptère. car depuis les années 50, la télé a investi les écrans l'après midi pour nous narrer les étapes. Et c'est parfois si beau, qu'on ne voit plus les coureurs et que les images semblent sorties tout droit de l'émission de télé "faut pas rêver" ou des livres " la France vue d'en haut" de Yann Arthus-Bertrand.

Un petit tour et puis s'en va.

 

Publié dans fleurs de mon passé

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article